Séville c'est fini ! enfin c'est ce que je croyais, car il ne faut jamais sous-estimer les circonvolutions des échangeurs autoroutiers et leur aberrations. Sorti et re-rentré à l'heure de pointe du matin, on cherche à faire demi-tour, on demi-tourne, on piétine dans les embouteillages, on cherche une issue à l'infâme touristophage.
Dos Hermanas et un petit déjeuner, aucun sign juste une direction : le Sud. Des voies de chemins de fer, des quartiers populatires au milieu des champs et soudain, une route de campagne, les herbes sauvages sur les à-côtés, les terres rouges calcinées par le soleil, les fenêtres ouvertes aux senteurs et aux pollens. Puis le bout du chemin, la Nationale, les camiones, l'autovia, la grande avenue bordée par de hauts immeubles en bord de plage et les murailles de Cadiz.

Le restaurant du soir après la douche recherche le client, comme le client l'a longtemps cherché. minuit/une heure, cendrillon rentre et s'endort sans attendre son reste
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