Le (seul) but de faire une escale à Toronto était de passer une journée aux Chutes.. J'y était déjà passé à l'automne 1995 (oups ça fait mal) et elles m'avaient laissées un petit sentiment de "peut mieux faire".Ceci dit en montant dans le bus ce matin (après avoir oublié les billets à l'appartement et fait un aller retour entre course et course de taxi), j'espérais que l'impression cette fois serait meilleure et pas seulement parce que la journée s'annonce chaude (33° à l’ombre).
Évidemment, j'ai retrouvé les bâtiments hauts et parfois hideux qui se sont plantés sur la rive avec leurs casinos, hôtels, restaurants... finalement à 10 heures du matin, le badaud profite de ce que les touristes sont encore endormis ou tout simplement pas arrivés. Le premier arrêt est pour la chute américaine, droite, fière, déversant ses tonnes d'eau sur un amas caillouteux (de gros cailloux quand même) que l'érosion aura détaché de la paroi. Puis on aperçoit au loin la Canadienne en fer à cheval dont le flot puissant créée une brume persistante en son centre.
On prendra un de ces petits bateaux qui font la navette entre les villes (étatsunienne ou canadienne) et les chutes. On revêt le Kway rouge (coté Ontario) alors qu'en face, il est bleu. le jaune est réservé pour ceux qui descendent aux pieds des chutes (et là à l'inverse, il vaut mieux descendre côté USA).


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