Sevilla, la cata andalouse

Mardi 21 avril 2009

Je suis un peu fatigué et je prendrai une bonne demi-heure de sieste sur les bords d'une rivière, plein soleil
(d'ailleurs je brûle, ça ne change pas bien de d'habitude). Tommy y laissera ses sandales et se rendra bien vite compte qu'il a oublié ses chaussures à Cordoue... Me voilà avec un va-nu-pieds ! mes flip-flops feront l'affaire un temps mais moi aussi j'ai chaud au pied... alors ce sera bientôt la course à la tongue... La première chose qu'il trouvera ce sera des bottes !
Il nous faudra près d'une heure pour trouver notre chemin dans cette ville maudite vouée au Dieu du sens unique et aux avenues intraversables. Même les panneaux indicateurs font de la résistance en se dissimulant dans un maquis urbain dominé par les chauffards et le béton. La voiture garée à deux pas de chez Boni(face) notre hôte, elle n'en bougera plus.
On prend alors le bus pour atterrir dans un centre-ville en travaux, ou l'amour de la déviation l'emporte sur la logique. Même le piéton s'y perd et se désoriente. Certes il y a bien tout de même quelque chose à sauver de cette capitale régionale... quelques monuments, quelques lieux et cafés, une ambiance bon enfant... en journée du moins... car le soir est morne...
Non pas que l'on s'attendait à rencontrer foules dans les quelques bars gays de la ville, mais entre beaucoup et personne... il y a de la marge. Séville aura au raison de notre patience. Il n'est pas si tard mais décision est prise... taxi et dodo !

méfiez-vous de la pub !


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