mercredi 22 avril 2009
Séville c'est fini ! enfin c'est ce que je croyais, car il ne faut jamais sous-estimer les circonvolutions des échangeurs autoroutiers et leur aberrations. Sorti et re-rentré à l'heure de pointe du matin, on cherche à faire demi-tour, on demi-tourne, on piétine dans les embouteillages, on cherche une issue à l'infâme touristophage.
Dos Hermanas et un petit déjeuner, aucun sign juste une direction : le Sud. Des voies de chemins de fer, des quartiers populatires au milieu des champs et soudain, une route de campagne, les herbes sauvages sur les à-côtés, les terres rouges calcinées par le soleil, les fenêtres ouvertes aux senteurs et aux pollens. Puis le bout du chemin, la Nationale, les camiones, l'autovia, la grande avenue bordée par de hauts immeubles en bord de plage et les murailles de Cadiz.
Le coeur de la ville grouille à l'ombre des maisons en réhabilitation. Les petites calles s'ouvrent sur des places pas forcément plus grandes. Les Hommes vivent au rythme du temps. La langueur du pas entraîne les âmes dans la fraicheurs des murs épais de l'ancien fort converti pour l'occasion en centre culturel, où les oeuvres décalées se découvrent dans la pénombre. Le soleil assomme, le soleil dénude; il brûle aussi les corps (le mien en particulier malgré l'écran total).
Déjà la voiture, les chemins vicinaux tortueux, les taureaux dans les champs qui cherchent la fraicheur de l'eau, les hameaux que l'on traverse sans les regarder, et los canos de meca. Bourgade endormie en basse saison où seuls quelques hostals commencent à ouvrir leurs portes aux rares égarés. La plage nudiste est à deux pas... ce sera une première pour mon arrière-train qui prendra rapidement des couleurs.
Le restaurant du soir après la douche recherche le client, comme le client l'a longtemps cherché. minuit/une heure, cendrillon rentre et s'endort sans attendre son reste
Séville c'est fini ! enfin c'est ce que je croyais, car il ne faut jamais sous-estimer les circonvolutions des échangeurs autoroutiers et leur aberrations. Sorti et re-rentré à l'heure de pointe du matin, on cherche à faire demi-tour, on demi-tourne, on piétine dans les embouteillages, on cherche une issue à l'infâme touristophage.
Dos Hermanas et un petit déjeuner, aucun sign juste une direction : le Sud. Des voies de chemins de fer, des quartiers populatires au milieu des champs et soudain, une route de campagne, les herbes sauvages sur les à-côtés, les terres rouges calcinées par le soleil, les fenêtres ouvertes aux senteurs et aux pollens. Puis le bout du chemin, la Nationale, les camiones, l'autovia, la grande avenue bordée par de hauts immeubles en bord de plage et les murailles de Cadiz.
Le coeur de la ville grouille à l'ombre des maisons en réhabilitation. Les petites calles s'ouvrent sur des places pas forcément plus grandes. Les Hommes vivent au rythme du temps. La langueur du pas entraîne les âmes dans la fraicheurs des murs épais de l'ancien fort converti pour l'occasion en centre culturel, où les oeuvres décalées se découvrent dans la pénombre. Le soleil assomme, le soleil dénude; il brûle aussi les corps (le mien en particulier malgré l'écran total).
Déjà la voiture, les chemins vicinaux tortueux, les taureaux dans les champs qui cherchent la fraicheur de l'eau, les hameaux que l'on traverse sans les regarder, et los canos de meca. Bourgade endormie en basse saison où seuls quelques hostals commencent à ouvrir leurs portes aux rares égarés. La plage nudiste est à deux pas... ce sera une première pour mon arrière-train qui prendra rapidement des couleurs.
Le restaurant du soir après la douche recherche le client, comme le client l'a longtemps cherché. minuit/une heure, cendrillon rentre et s'endort sans attendre son reste
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