Roberto nous a planifiés notre journée. Le glacier martial le matin. Le petit tour de bateau sur le canal de Beagle l’après-midi.
Branle-bas de combat. Roberto vient nous chercher à 10 heures pour nous emmener au glacier qui se trouve à 8 kilomètres du centre, au dessus de la ville. La vue sur le canal est juste incroyable. Roberto qui est occupé aujourd’hui nous abandonne aux abords des aerosillas (comprendre les télésièges) qui doivent nous emmener plus haut. La « station » est envahie de jeunes skieurs et snowboarders. On prend un billet « peatones « (piétons)… pour l’anecdote, on penserait presque être hors d’âge ! Quand on nous voit arriver, quelqu’un vient essuyer la chaise, un autre nous explique comment nous asseoir, et rabaisse la barre de sécurité … une fois arrivés en haut, rebelote. Le technicien appelle le bas des pistes pour signaler que l’on arrive et qu’il faut ralentir le rythme. Il nous explique que l’on doit descendre sur la carpette et quitter le télésiège par les côtés… rien à dire sur le service ! 2° en bas des pistes… encore un peu moins en haut… la neige volète.
On entreprend une petite balade sur le glacier. Dès que l’on s’écarte du chemin, on s’enfonce irrémédiablement dans une épaisse couche de poudreuse (bien au dessus du genou). On ne se lasse pas de ce que l’on voit ou de ce que l’on n’entend pas (aucun bruit). Autant d’images que les photos ne rendront qu’approximativement…
Retour en ville à pied. On s’essaie un peu par le chemin forestier, mais quand les dernières traces disparaissent, on finit par rebrousser chemin pour emprunter une route sinueuse goudronnée. Après 4 kilomètres environ, comme l’heure avance, on saute dans un taxi qui nous ramène au centre. C’est qu’il est presque 14 heures et que l’on a toujours pas réservé notre billet pour la croisière qui part à 15h.
Le vent est frais (c’est le moins que l’on puisse dire) et nous transperce dès que l’on quitte le port. Notre barquette semble affronter vaillamment un canal qui de prêt s’annonce beaucoup moins calme qu’il n’y paraissait. Le bonnet est enfoncé sur les oreilles, l’écharpe bien calée… malgré ça on apprécie la chaleur de la cabine envahie par quelques odeurs de vapeurs mazoutées. Une petite balade sur une île perdue, un peu d’histoire sur les indiens de la région. On est encore plus loin que le bout de monde. Un petit détour par des colonies de cormorans, de pingouins et de phoques, un petit tour autour du phare du bout du monde, et retour en ville.
Petits plus
Les sillas sur glacier martial : 37 pesos l’AR, seulement accessibles en taxi.
Patagonia expedition : 150 pesos la traversée de 3 à 4 heures, hors taxe portuaire (6 pesos)
Supermarché la anonima : il y en a suffisamment peu pour en faire la pub.
Branle-bas de combat. Roberto vient nous chercher à 10 heures pour nous emmener au glacier qui se trouve à 8 kilomètres du centre, au dessus de la ville. La vue sur le canal est juste incroyable. Roberto qui est occupé aujourd’hui nous abandonne aux abords des aerosillas (comprendre les télésièges) qui doivent nous emmener plus haut. La « station » est envahie de jeunes skieurs et snowboarders. On prend un billet « peatones « (piétons)… pour l’anecdote, on penserait presque être hors d’âge ! Quand on nous voit arriver, quelqu’un vient essuyer la chaise, un autre nous explique comment nous asseoir, et rabaisse la barre de sécurité … une fois arrivés en haut, rebelote. Le technicien appelle le bas des pistes pour signaler que l’on arrive et qu’il faut ralentir le rythme. Il nous explique que l’on doit descendre sur la carpette et quitter le télésiège par les côtés… rien à dire sur le service ! 2° en bas des pistes… encore un peu moins en haut… la neige volète.
On entreprend une petite balade sur le glacier. Dès que l’on s’écarte du chemin, on s’enfonce irrémédiablement dans une épaisse couche de poudreuse (bien au dessus du genou). On ne se lasse pas de ce que l’on voit ou de ce que l’on n’entend pas (aucun bruit). Autant d’images que les photos ne rendront qu’approximativement…
Retour en ville à pied. On s’essaie un peu par le chemin forestier, mais quand les dernières traces disparaissent, on finit par rebrousser chemin pour emprunter une route sinueuse goudronnée. Après 4 kilomètres environ, comme l’heure avance, on saute dans un taxi qui nous ramène au centre. C’est qu’il est presque 14 heures et que l’on a toujours pas réservé notre billet pour la croisière qui part à 15h.
Le vent est frais (c’est le moins que l’on puisse dire) et nous transperce dès que l’on quitte le port. Notre barquette semble affronter vaillamment un canal qui de prêt s’annonce beaucoup moins calme qu’il n’y paraissait. Le bonnet est enfoncé sur les oreilles, l’écharpe bien calée… malgré ça on apprécie la chaleur de la cabine envahie par quelques odeurs de vapeurs mazoutées. Une petite balade sur une île perdue, un peu d’histoire sur les indiens de la région. On est encore plus loin que le bout de monde. Un petit détour par des colonies de cormorans, de pingouins et de phoques, un petit tour autour du phare du bout du monde, et retour en ville.
Petits plus
Les sillas sur glacier martial : 37 pesos l’AR, seulement accessibles en taxi.
Patagonia expedition : 150 pesos la traversée de 3 à 4 heures, hors taxe portuaire (6 pesos)
Supermarché la anonima : il y en a suffisamment peu pour en faire la pub.
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