Jeudi 22 juillet 2010 – Santiago de Chile

calle lastarrias
Une nuit bien fraîche au Che Lagarto. On descend petit-déjeuner, on regarde nos messages. Toujours personne pour nous héberger à Santiago. Alors que l’on s’apprête à prendre une nuit supplémentaire, il me faut vérifier le prix de la chambre réservée sur le net. Je rallume l’ordi et hop… un nouveau message. Marco, qui habite à moins d’un kilomètre se propose de nous accueillir pour quelques nuits. Nous voilà partis, sac au dos sous un grand soleil.

le rio de Santiago et les Andes
Marco est extrêmement agréable mais très occupé… il travaille jusque 21heures. On lui propose de faire la cuisine le soir autour d’une bonne bouteille. On quitte l’appartement pour la laverie ! il faut bien de temps en temps se plier aux nécessités de propreté (même si j’avoue… elles ne sont pas tout  fait les mêmes qu’en France). Un gentil monsieur va s’occuper de nos gros sacs de linge sale.

le barrio bellavista
On décide, par ce grand soleil, de grimper sur le Cerro San Cristobal qui domine la ville.  A première vue, Santiago est beaucoup plus agréable que Buenos Aires. Cela se confirme. Les bâtiments sont moins hauts, les rues plus agréables, parfois pavées. Un torrent traverse la ville le long un parc bien calme malgré les voies de circulation qui le bordent. La ville vit et bouge mais laisse le flâneur tranquillement flâner.   

Santiago du Cerro San Cristobal
Nous
Le Barrio de Bellavista est coloré, parfois décati. Des tags, plutôt réussis, ornent les murs ternes de maisons (et c’est dommage) laissées dans un quasi abandon. Notre œil est attiré par un trou de quiétude… le passage Bellavista qui réunit moult restaurants, boutiques artisanales et d’art. On opte finalement pour le Cachafaz, qui a une terrasse en plein soleil. Croyez-le ou non, mais j’ai déjeuné en T-shirt et Teresa sans son blouson et sans écharpes et gants…

Le funiculaire n’est pas loin. On fait la queue, mais après l’Argentine, cela ne nous fait même plus peur ! A croire que j’apprends la patience (et comme Teresa est repue, elle ne dit rien non plus). A en croire la foule qui se presse, parents et enfants (les vacances d’hiver sont juste entamées), touristes, le lieu est prisé. On n’est pas déçu par la vue… entre les longues avenues urbaines et la cordillère des Andes en fond. La Vierge nous protège du haut de son piédestal.

la maison "bleue" de Pablo Nerusa : La Chascona :)
On redescend par la maison de Neruda a deux pas (elle n’a pas grand intérêt de l’extérieur… on n’a pas visité le musée). Teresa est émue… elle ne pouvait pas passer à Santiago sans passer devant et avoir une idée de là où il habitait. Même si c’est un lieu touristique, elle adore le poète et ses textes. Puis on déambule. On passe dans le barrio Patronato… Un petit Wazemmes, un fourre-tout de boutiques de vente de gros mais aussi des ventes d’usines. Teresa cherche des chaussures et une écharpe. On se retrouve finalement au centre-ville. C’est moi qui vais trouver des chaussures (rassure-toi maman...).

18h30. Il est temps que l’on se bouge ! On va faire un filet mignon (à la poêle) avec des champignons à l’ail. Un peu de riz. Un pamplemousse en dessert… et une petite bouteille de vin évidemment… chilien, de 2000 et excellent ! Une discussion jusqu’au bout de la nuit. Je comprends de mieux en mieux. Je parle de plus en plus même si  le passé et l’imparfait restent des mystères pour les verbes irréguliers (lol).


 El minuto hispanico
Parece que en Santiago las noches son frescas y los hoteles no proponen calefaccion. Mi primera noche me la pasé tiritando de frio en el hostal Che Lagarto….buena onda pero mucho frio !!!
un quartier coloré
Sorpresa al despertar un couchsurfeur puede recibirnos en su casa.
Son las doce llegamos a casa de Marco, es un chico muy simpatico. Después de un rato de charla nos vamos a la lavanderia para dejar  casi una semanita de ropa sucia !!!! Mientras nosotros decidimos callejear por Santiago para descubrir la ciudad tranquilamente. Primera impresion muy agradable Santiago nos acoje bajo un sol casi primaveral, la cordillera domina toda la ciudad.
Me siento muy agusto. Nos paramos para el almuerzo en el barrio Bohemio y cultural de Bellavista. Hace sol y nos sentamos a comer fuera : gafas de sol y por primera vez sin abrigo !!!
Reanudamos el camino una horita mas tarde y llegamos al Cerro San Cristobal ,son las vacaciones de invierno hay mucha gente, esperamos un ratito para subir al funicular que nos lleva hacia la cumbre para poder descubrir Santiago desde lo alto : La cordillera… nevada y Santiago …a sus pies.
Cuando bajamos del funicular nuestros pasos nos llevan a las casa de Pablo Neruda :  me vienen a la mente algunos de sus poemas. Me emociona estar ahi !
Volvemos a casa callejeando de nuevo. Por la noche Raynald nos prepara la cena que acompañamos con un buen vino chileno del 2000. 

Les petits plus
*De l’aéroport de Santiago des navettes de bus partent à intervalle de 15 minutes entre 6 heures et 23h30, pour environ 2 euros. Il est possible de prendre un aller-retour, sans précision de dates. Il faut se rendre à la porte 4 proche du hall des arrivées. On paye dans le bus. L’arrivée se fait place de Los Heroes. Il existe quelques arrêt sur le chemin.
*Après notre nuit au Che Lagarte, force est de constater que le niveau de prestation n’est pas celui de l’Argentine. Il n’y a par exemple pas de chauffage dans les dortoirs.
*La laverie (libre-service ou avec service), au 48 Calle Portugal, sur la dalle, derrière le supermarché.
*El Cachafaz, dans le passage Bellavista (qui donne sur Pio Nino et Constitution) propose un menu du jour « tout compris » pour 7 euros (y compris le Pisco sour… à goûter évidemment)
*Le funiculaire du Cerro San Cristobal, sur la Calle Pio Nono – un A/R pour 1600 Chilenos. Une ballade agréable au sommet. Possibilité de s’arrêter en chemin pour l’entrée au zoo.

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