El furioso a bien dormi bien qu’il fasse un peu frais. Teresa elle, s’est gelée les miches… ce qui a perturbé quelque peu ses phases de sommeil. Elle me dit même (un peu plus tard) qu’elle essayait de se réchauffer en se collant contre sa bouillote personnelle (moi) mais que je la fuyais tant est plus… (ben oui t’imagines bien que dans mes rêves… y’avait pas de Teresa collée dans mon dos). Contrairement à hier, nous ne voyons pas le petit jour (il est 9h30 ou presque), pas plus que ce qui se passe dehors… la brume recouvre la ville et on ne voit pas à 50 mètres. L’atmosphère ouatée étouffe aussi les rares bruits de la ville en contrebas. Je ris de la fermeture de l’aéroport. On prend notre temps. On discute avec Alex. On passe un peu de temps sur le net à chercher un sofa pour Santiago, à répondre aux mails, à écrire le blog en passant un peu de musique, tantôt française, tantôt chilienne sur YouTube (pub)… Le soleil commence à percer.
Il est peut-être temps de se bouger un peu ! Il est presque midi et on doit rendre la voiture dans le centre. Notre « Boy » nous attend sur le parking. La voiture est nickel et plutôt que d’effectuer la transaction avec la CB, je paie en liquide ce qui nous fait économiser près du quart du prix de la location. On dirait que le secteur informel du Chili est plus important que ce que l’on croit. On prend quelques photos de la place de la cathédrale, de la mer intérieure, des collines environnantes. On se fait au rythme chilien… pour l’anecdote… on prend un ticket pour faire la queue dans une librairie pour acheter une enveloppe (j’y crois pas)… numéro 46… c’est le 23 qui est affiché ! du coup, on part chercher des timbres au Correo (la poste) toute proche… on fait aussi la queue, mais ça se passe assez vite. Puis on décide quand même de retourner au magasin pour la fameuse enveloppe. Extraordinaire… on en est au numéro 44 ! 20 pesos plus loin… et près de 30 minutes tout de même (ça c’est du rapport productif… hihihi)… nous revoilà à la poste… Bref… Ici on prend son temps… et on adopte le système D. On devient très fort… Teresa a enfin son nouveau porte-monnaie… rose à fleur violette… un truc version grand-mère remis au gout du jour… certains diraient « Vintage ». Ben oui aujourd’hui y’en a que pour elle lol.
On rentre tranquille (je vous ai déjà dit… l’Amérique du Sud c’est cool… Tere a même une théorie : « c’est parce qu’ils ne stressent pas qu’ils gardent leurs cheveux »… bon d’accord, ils ont des cheveux magnifiques… que l’on jalouse… mais au début du séjour… ils m’ont fait perdre les miens… j’arrêtais pas de « me tirer les cheveux » à attendre toujours et encore… pour rien)… bon bref de discussion capillaire. Alex nous a préparé à déjeuner, quelques pâtes avec une sauce maison… pas mal du tout ! on discute encore un peu. Notre avion est prévu à 18h40. On quitte l’appartement pour la station de bus, en « collectivo » pour récupérer la navette de l’aéroport.
En arrivant… évidemment, 3 heures de retard… la faute au brouillard évidemment
« ah ben on n’a pas pu rouvrir l’aéroport avant 13h30 »
« vous rigolez ou quoi ! on a pris un billet d’avion plutôt que le bus pour arriver de bonne heure et voyager vite et vous me dites que l’on va arriver à quelle heure ? »
« vers minuit ! »
« quoi ? et on peut pas monter dans l’autre avion ? le direct ? »
« Ben non il est complet »
« bien alors vous aller me donner un numéro de téléphone ou un mail pour contacter le service client », ce que le jeune homme fait volontiers.
« en plus, notre hôtel nous attend à 22h30, et l’on va perdre notre réservation ! »… Le jeune homme s’éclipse alors… pour faire on ne sait quoi. Il s’est sûrement dit … ces putains de français vont m’emmerder jusqu’à ce qu’ils aient gain de cause.
Quelques minutes plus tard…
« bien. Vous pouvez embarquer sur le vol direct. »… de l’autre côté du comptoir… sourire et soulagement. Comme quoi…
Départ 20h30 (enfin presque parce que l’heure pile selon les locaux… c’est juste pour les allemands !), pour une arrivée vers 22h30. C’est déjà ça de gagné.
Du coup on a le temps de regarder le routard de Santiago et de Valparaiso, pour organiser notre séjour. L’hostal (Che Lagarto) que l’on a choisi est plein centre à deux blocs de l’arrivée des bus les moins chers qui font la navette entre l’aéroport et la station Los Heroes en plein centre (environ 2€…).Cool ...
on arrive à choper la navette mais l'hostal a DEMENAGE ! merci... la pluie commence à tomber dru... il est 23h40 ! :) tout va bien... on marche donc pendant une vingtaine de minutes pour rejoindre le nouvel emplacement... non sans mal ... maman sera contente... je marche et en plus chargé (hihihi). L'équipe est accueillante... tout le monde dort dans le dortoir ... je crois qu'on va en réveiller quelques uns... parce que là... on va aller se boire un Pisco ! pas de bonne journée sans une bonne FIN de journée... Bonne nuit !
Bref… pour une journée où il ne s’est rien passé… j’aurais jamais autant écrit. Merci encore aux transports chilien qui auront permis de nous poser un moment.
Il est peut-être temps de se bouger un peu ! Il est presque midi et on doit rendre la voiture dans le centre. Notre « Boy » nous attend sur le parking. La voiture est nickel et plutôt que d’effectuer la transaction avec la CB, je paie en liquide ce qui nous fait économiser près du quart du prix de la location. On dirait que le secteur informel du Chili est plus important que ce que l’on croit. On prend quelques photos de la place de la cathédrale, de la mer intérieure, des collines environnantes. On se fait au rythme chilien… pour l’anecdote… on prend un ticket pour faire la queue dans une librairie pour acheter une enveloppe (j’y crois pas)… numéro 46… c’est le 23 qui est affiché ! du coup, on part chercher des timbres au Correo (la poste) toute proche… on fait aussi la queue, mais ça se passe assez vite. Puis on décide quand même de retourner au magasin pour la fameuse enveloppe. Extraordinaire… on en est au numéro 44 ! 20 pesos plus loin… et près de 30 minutes tout de même (ça c’est du rapport productif… hihihi)… nous revoilà à la poste… Bref… Ici on prend son temps… et on adopte le système D. On devient très fort… Teresa a enfin son nouveau porte-monnaie… rose à fleur violette… un truc version grand-mère remis au gout du jour… certains diraient « Vintage ». Ben oui aujourd’hui y’en a que pour elle lol.
On rentre tranquille (je vous ai déjà dit… l’Amérique du Sud c’est cool… Tere a même une théorie : « c’est parce qu’ils ne stressent pas qu’ils gardent leurs cheveux »… bon d’accord, ils ont des cheveux magnifiques… que l’on jalouse… mais au début du séjour… ils m’ont fait perdre les miens… j’arrêtais pas de « me tirer les cheveux » à attendre toujours et encore… pour rien)… bon bref de discussion capillaire. Alex nous a préparé à déjeuner, quelques pâtes avec une sauce maison… pas mal du tout ! on discute encore un peu. Notre avion est prévu à 18h40. On quitte l’appartement pour la station de bus, en « collectivo » pour récupérer la navette de l’aéroport.
En arrivant… évidemment, 3 heures de retard… la faute au brouillard évidemment
« ah ben on n’a pas pu rouvrir l’aéroport avant 13h30 »
« vous rigolez ou quoi ! on a pris un billet d’avion plutôt que le bus pour arriver de bonne heure et voyager vite et vous me dites que l’on va arriver à quelle heure ? »
« vers minuit ! »
« quoi ? et on peut pas monter dans l’autre avion ? le direct ? »
« Ben non il est complet »
« bien alors vous aller me donner un numéro de téléphone ou un mail pour contacter le service client », ce que le jeune homme fait volontiers.
« en plus, notre hôtel nous attend à 22h30, et l’on va perdre notre réservation ! »… Le jeune homme s’éclipse alors… pour faire on ne sait quoi. Il s’est sûrement dit … ces putains de français vont m’emmerder jusqu’à ce qu’ils aient gain de cause.
Quelques minutes plus tard…
« bien. Vous pouvez embarquer sur le vol direct. »… de l’autre côté du comptoir… sourire et soulagement. Comme quoi…
Départ 20h30 (enfin presque parce que l’heure pile selon les locaux… c’est juste pour les allemands !), pour une arrivée vers 22h30. C’est déjà ça de gagné.
Du coup on a le temps de regarder le routard de Santiago et de Valparaiso, pour organiser notre séjour. L’hostal (Che Lagarto) que l’on a choisi est plein centre à deux blocs de l’arrivée des bus les moins chers qui font la navette entre l’aéroport et la station Los Heroes en plein centre (environ 2€…).Cool ...
on arrive à choper la navette mais l'hostal a DEMENAGE ! merci... la pluie commence à tomber dru... il est 23h40 ! :) tout va bien... on marche donc pendant une vingtaine de minutes pour rejoindre le nouvel emplacement... non sans mal ... maman sera contente... je marche et en plus chargé (hihihi). L'équipe est accueillante... tout le monde dort dans le dortoir ... je crois qu'on va en réveiller quelques uns... parce que là... on va aller se boire un Pisco ! pas de bonne journée sans une bonne FIN de journée... Bonne nuit !
Bref… pour une journée où il ne s’est rien passé… j’aurais jamais autant écrit. Merci encore aux transports chilien qui auront permis de nous poser un moment.
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