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| Campeche - centre |
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| La luz de la Luna |
Arrivée à 5 heures du matin à Campeche. Les bancs de la station d'autobus sont clairsemés par quelques badauds dans l'attente d'un départ prochain. Les uns se calent sur des sièges peu confortables quand les autres (plus petits) essaient de s'allonger. Teresa vient de piquer du nez; j'ai sorti un bouquin. On attend l'ouverture des consignes pour y déposer nos sacs et partir en ville (ya pas idée d'arriver aussi tôt). Une petite dame est en train d'astiquer la machine à café... "
tiene un café?"... c'est bon pour un americano léger, pas exceptionnel. Enfin les lumières s'allument sur les
lockers. "
20 pesos per hora para los dos mochillas" "T'as raison... j'ai payé 12 à Cd del Carmen... je vais pas payer 20 !
"no son mochillas grandes pero medianas... mire!"... c'est bon ! et à la sortie, le taxi nous demande 50MXN pour aller sur le
Malecon ". y doit être marqué pigeon sur mon front... c'est juste pas possible... car au coin de la rue c'est 40...". Au final, on prendra le bus (11 pesos pour deux lol)... c'est pas du radinisme, on voudrait juste qu'on profite autrement de nous que pour notre porte-monnaie !
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| Non polically correct : Jésus maquillé ? Gay ? |
Il n'y a pas grand monde sur la digue, pas plus que sur la place de la vieille ville, cernées de murailles espagnoles. Le soleil du matin donne des couleurs chatoyantes aux petites rues pavées bordées de maisons basses multicolores. Quelques habitants errent, tandis qu'un petit groupe de touriste suit un guide (Ils sont fous). La messe du matin résonne dans la cathédrale. Les
tiendas ne sont pas encore ouvertes et l'on déambule dans le damier des rues à numéro de la ville. On tombe finalement sur un petit restaurant qui propose des
desayunos. On saute sur l'occasion. Le café a des relents de cannelle, mais le pain, l'omelette, le jus de fruits et la salade de fruit nous redonne du peps.
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| Euh non pas gay... Noir... |
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| La reine de l'automobile mexicaine : la catalina (bocho) |
Au détour des chemins, on découvre de petits bijoux architecturaux, des cours intérieures joliment entretenues, des remparts plus ou moins bien conservés. La promenade le long de la mer ne permet pas d'y tremper les pieds (les places sont plus au Sud) mais quelques pêcheurs tente d'attraper quelque poisson... apparemment pas le transparent que l'on a aperçu. On peut juste regretter de n'avoir pas pu monter sur le chemin de ronde : on ne peut pas, selon le gardien, entrer dans ticket, mais la guitoune qui les vend en face de lui reste fermée ! On déjeunera dans un boui-boui (encore), sous "tente", un genre de sandwich à la viande avec une eau bien fraîche avant de sauter dans
un camion (un moyen-bus) qui nous ramène à la gare routière ADO. Notre bus est à l'heure. On dormira presque tout le long.
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| Les fortifications de la ville de Campeche |
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| le Zocalo de Mérida |
Notre chambre de l'hostal Zocalo (sur la Grand place) est perdue dans la dernière cour. Pas de bruit, beaucoup d'humidité, mais un plafonnier et un ventilo. Teresa me laisse le grand lit (très grand à vrai dire) et préfère dormir seule dans le petit (trop petit pour moi). On prend chacun une douche avant de partir à la conquête de Merida. On en fait rapidement le tour mais on apprécie l'ambiance de la ville, son architecture espagnole. On se laisse happer sous les arcades par un petit bar qui nous sert une bière bien froide. Le serveur, un étudiant "maya" nous explique qu'il y a une boutique artisanale juste au coin et qu'il faut absolument y passer... en effet, on y passe et Teresa cède... une jolie bague et une couverture tissée. En face, un restaurant bondé. Qui dit bondé dit ... et on y mange bien.
Je passerai un peu de temps sur le net avant d'aller rejoindre Teresa en plein songes.
petits plus
*A Campeche, la luz de la luna, propose des petits déjeuners copieux pour moins de 50MXN, calle 59 (dans la vieille ville)
*hostal Zocalo - petit hostal sur la grand place de Merida qui dispose de plusieurs catégories de "lits", entre 250 et 400 MXN par pers., entre dortoirs et grandes chambres avec salle de bain. Wifi à l'étage de la réception et stationnement gratuit (à trois pas). petit déjeuner copieux et inclus.
*Le Trepiche, restaurant à cuisine traditionnelle mexicaine copieuse, rue 62, entre 65 et 67. pendant la saison, le restaurant sert dans la rue (fermée pour l'occasion le samedi)... un guacamole énorme à 40MXN et des plats entre 60 et 100 MXN
Arrivée à 5 heures du matin à Campeche. Les bancs de la station d'autobus sont clairsemés par quelques badauds dans l'attente d'un départ prochain. Les uns se calent sur des sièges peu confortables quand les autres (plus petits) essaient de s'allonger. Teresa vient de piquer du nez; j'ai sorti un bouquin. On attend l'ouverture des consignes pour y déposer nos sacs et partir en ville (ya pas idée d'arriver aussi tôt). Une petite dame est en train d'astiquer la machine à café... "tiene un café?"... c'est bon pour un americano léger, pas exceptionnel. Enfin les lumières s'allument sur les lockers. "20 pesos per hora para los dos mochillas" "T'as raison... j'ai payé 12 à Cd del Carmen... je vais pas payer 20 ! "no son mochillas grandes pero medianas... mire!"... c'est bon ! et à la sortie, le taxi nous demande 50MXN pour aller sur le Malecon ". y doit être marqué pigeon sur mon front... c'est juste pas possible... car au coin de la rue c'est 40...". Au final, on prendra le bus (11 pesos pour deux lol)... c'est pas du radinisme, on voudrait juste qu'on profite autrement de nous que pour notre porte-monnaie !
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