Jeudi 19 Août 2010 - Palenque (Chiapas)

Au petit matin, à la sortie de l'hôtel
le temple de Pakal
Une fois encore le téléphone sonne de bonne heure, mais comme à chaque fois une bonne raison. Celle-ci  vaut bien un petit effort. Palenque, cité maya, perdue au milieu de la forêt, classée évidemment au patrimoine mondial de l'humanité. Comme le Machu Pichu avant elle, on la connaît, de nos manuels d'histoire, de documentaires télévisuels... c'est autre chose que de poser le pied sur quelques vieilles pierres posées par quelque ancêtre maya, emmené par un guide qui chevrote un espagnol tout relatif (selon Teresa) imprégné de palabras mayas. 

palais de Pakal et tour d'astronomie
Tere à la niche II
A quelques mètres de l'entrée, les premières pyramides, les premiers temples et palais se dressent au milieu de la forêt. On ne voit là qu'à peine 2% de la superficie totale de la cité. Le reste se cache encore sous l'épaisse canopée, détruite ou préservée par les arbres et les lianes. Le grand roi Pakal (qui a régné au VIIe s., quand l'obscurantisme recouvrait l'Europe) a durant son règne élevé la cité à son apogée et est devenu à la fin de sa vie l'imperator de la province. Il a fait du lieu le centre culturel, politique et religion du Chiapas, au même titre que Uxmal ou Chichen Itza dans le Yucatan. Il a traduit son sentiment de puissance dans l'architecture des lieux : construire plus grand, plus haut (quoique), plus vite. Le fait est que quelque 1500 ans plus tard, la cité est toujours debout. Increible.

Après une petite halte dans un restaurant près de chutes impressionnantes, on repart vers les chutes d'Agua Azul (eaux azur), qui sont sensées présenter des eaux d'une limpidité étonnante. Mais les fortes pluies de la veille ont lavé les versants, entraîné la terre et soulevé les limons. L'eau est ocrée, turbulente, dangereuse... ce n'est pas aujourd'hui qu'on utilisera nos maillots de bain. On remonte le cours de la rivière pendant un temps. Alors que les artisans se bousculent le long du chemin, balisé de fait, on reste stupéfait pas la force sauvage du lieu.
Agua Azul
Autre soir, même lieu. On dévore encore un plat au Yaxkin qui nous a permis de prendre une douche avant de partir. Au moment de lever le camp, la pluie nous joue encore des tours. On voulait cheminer tranquillement à pied jusqu'au terminal. On prendra finalement un taxi, dont on trempera encore une fois les sièges !

les petits plus
tout est toujours simple avec les enfants
Au vu des routes et des "barrages" plus ou moins formel, des entrées plus ou moins "formelles"... on a été bien inspiré de nous laisser conduire plutôt que de louer une voiture


Commentaires