Le bus qui vient nous chercher à l’hôtel nous attend plus loin… il y a trop de circulation ! hors de question que je marche au rythme de notre bolivien… il court presque et nous on a nos sacs… le bus tourne pendant près d’une heure dans notre quartier avant de se retrouver à la gare routière. C’est le grand binz des répétions de défilé. La moitié des avenues est destinée aux bandes qui marchent au pas des tambours, drapeaux au vent. Joyeux bordel dans la circulation. On se demande comment fait le chauffeur (il roule à contresens). Arrivé sur El Alto (ville-plateau qui domine la ville), les choses se compliquent.
En route |
Si les écoles s’entraînent sur une partie de la route, on voit au loin u attroupement qui laisse présager un problème. Le bus s’engage alors dans une rue latérale… mais les rues latérales boliviennes, sont parfois des rues sans issues. Voitures, micros, bus, camions, tournent et retournent jusqu’à retrouver un chemin probable ou possible. C’est le grand jeu du labyrinthe, bloqué par les rios, les ornières, les monticules… notre chauffeur risque-tout rente tant bien que mal de nous mener à bon port…
Rituel en haut du Cerro |
Cathédrale de Copacabana |
A Copacabana (3800m) c'est la cohue. Les bus s'entrecroisent, les taxis et les minibus bouchonnent... on apprendra que la fête nationale bolivienne coincide avec les festivités péruviennes de la vierge de Copacabana ! bref... La foule partout. l'expérience aidant, on est les premiers à la soute, sac à dos serré au corps. On part à la recherche de notre hôtel, l'Utama (confortable, "seguro" et avec de l'eau chaude), puis on déjeune en ville.
Copacabana vue de l'Horca del Inca |
Comme l'après-midi est avancé mais que l'on est relativement en forme, on redescend vers la Cathédrale (que l'on traverse rapidement en essayant de se frayer un chemin parmi les catholiques péruviens... une cohue digne de Lourdes, mais organisée comme la circulation bolivienne, c'est à dire à peu de choses près chaotique). Puis on s'éloigne pour remonter à l'Horca de l'Inca (un mont de l'autre côté de la ville - 3980m - tant qu'on est partis!)... pas question ici de chemin pavé. Des marches parfois taillées dans le roc, des caminos poussiéreux et pentus. La Bolivie ça se mérite. En haut, un jeune garçon, qui attend là toute la journée le touriste pour expliquer la signification du lieu (il nous dit que c'est son travail), récite sa leçon. On lui donne un petit billet qui pour lui doit signifier beaucoup puisque, une fois terminé notre interrogatoire, il file en ville.
Le coucher de soleil sur le Titicaca, la descente sur la plage, les petites barquettes, les pédalos, les kayaks, les navettes vers la Isla del Sol, les gens qui font la fêtent, bière à la main. Les rues adjacentes sont envahies de badauds et de petites échoppes artisanales ou de boissons... Une petite braderie de Lille. On choisira ce soir, après une bonne douche un petit resto en ville car celui que l'on visait était plein... On sera accompagnée de Sandrine, une française toute aussi désespérée de ne pas pouvoir manger à la Cupula... mais la soirée est bonne, le vin sucrée, la trucha et les aubergines succulentes...
Le coucher de soleil sur le Titicaca, la descente sur la plage, les petites barquettes, les pédalos, les kayaks, les navettes vers la Isla del Sol, les gens qui font la fêtent, bière à la main. Les rues adjacentes sont envahies de badauds et de petites échoppes artisanales ou de boissons... Une petite braderie de Lille. On choisira ce soir, après une bonne douche un petit resto en ville car celui que l'on visait était plein... On sera accompagnée de Sandrine, une française toute aussi désespérée de ne pas pouvoir manger à la Cupula... mais la soirée est bonne, le vin sucrée, la trucha et les aubergines succulentes...
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