Lundi 1er Août et Mardi 2 Août – Potosi / Sucre / La Paz

Lundi 1er Août - Potosi - Sucre - La Paz

Lever 5h15. À 6 heures on est dans la rue. On prend un taxi avec un condisciple brésilien jusqu’à la tranca (on croise un bus qu’il dépasse) ; on se met au milieu de la route pour voir où va le bus dans lequel on monte (et qu’on paiera le double des locaux, 10 bolivianos)… Il nous dépose dans une ville on ne sait où, en plein marché ! le grand bordel non organisé. Il traverse la ville et nous dépose au bord de la route de Sucre… Une voiture s’arrête comme par miracle : « vous allez à Sucre ? ». Ben oui évidemment. On négocie le prix et surtout la destination… On veut l’aéroport, pas la ville.


Tout se passe bien. On profite d’un paysage bien plus vert que les jours précédents « Putain ! un arbre ! ». Les larges vallées sont parcourues de rios, parfois exploités en sablières, ou en vergers. C’est un joli mixte de Massif central (Teresa jubile) et de pré-Alpes. La conduite est toujours aussi anarchique… on est bien contents de pas conduire en Bolivie. A l’aéroport, L’équipe de la compagnie Aerosur n’arrive qu’à 11 heures (en fait passé midi). On prend un petit déj et on attend. Les avions sont blindés et surbookés de plus de 10 passagers. C’est mort ! Seule solution, rejoindre La Paz en bus, via Cochabamba, sur une route chaotique. Les compagnies « confort » sont bookées jusque mardi (c’est mal parti)… puis au dernier moment… yahou… une compagnie propose quelques derniers billets… 100 bolivianos pour le trajet direct à La Paz (c’est pas trop) : départ 16h, arrivée le lendemain 9h.

sucre - place d'armes
Le bus est surchauffé… je passe même au short. Puis le temps passe. Vient la piste. On voit un nuage de poussière envahir la cabine (on ne se doute pas qu’elle envahit aussi les sacs à dos dans la soute). On respire tant bien que mal. On ne nous a au moins pas volé sur le semi-cama (le demi-couchette). Vient la nuit, les cols de plus en plus hauts (je suppose) car le givre remplace la buée. Je me glisse dans mon sac de couchage et passe mon blouson à Tere qui gèle (son sac à dos était aussi dans la petite « mochila » qui a disparue).



 Mardi 2 Août - La Paz - entre tracasserie administratives et harassement

La Paz, La nuit
La Paz… Enfin… On choisit un petit hôtel deux étoiles (ancien) qui ne paie pas de mine, mais qui offre des chambres double plein centre, pas cher, et surtout avec une salle de bain qui a une douche CHAUDE. On se rafraîchit de nos aventures et de la poussière qui s’est infiltrée partout et on file dans la cabine d’en face. On appelle d’abord la poste et on tombe sur une CRUCHE FÊLÉE, qui dit n’avoir aucune possibilité d’aider Tere : c’est bien comme ça elle a aucun moyen de paiement, pas un rond… et elle ne peut même pas rentrer. Elle est tellement con que je raccroche. C’est parti pour l’ambassade… j’en reviens pas de la nana du service des « vols de carte »… je lui parlais français pourtant ! bref. On essaiera demain.

Après déjeuner on prend un « micro » pour rejoindre le Sud de la ville : des micro-bus adaptés aux habitants avec de micro-jambes… Les nôtres n’arrivent pas à se caler entre l’assise et le siège de devant. On rivalise d’imagination.

A l’Ambassade, on nous accueille gentiment. Il faut dire qu’on les a prévenus le matin et ils ont entamé les démarches (requête d’identité auprès de la préfecture – avec le décalage horaire pas facile). On décide finalement de déambuler un peu. Ben oui quand même ! on réserve aussi un tour pour Tiwanaku, ville-capitale des ancêtres des incas, alors au bord du lac (il est aujourd’hui à 80km). On se couche raisonnablement tôt… Ca vous étonne ?



La rue de nuit, vue de l'hôtel

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