mardi 3 Août – La Paz / Tiwanaku

Altiplano et Chaîne andine
Lever matinal, sans trop pour un bus qui nous prend pour nous emmener à Tiwanaku par El Alto (la ville haute sur le plateau, peuplée essentiellement d’anciens agriculteurs aymaras attirés par le bruit de la ville). Les maisons semblent accrochées aux collines et aux flancs de montagnes, sans que l’on sache bien qui tient qui. De briques et de broc, de tôles et de bois, elles s’exposent non pas le long de routes mais d’escaliers raidillons. Incroyable. Les toits de La Paz brillent au soleil matinal.

Tiwanaku - pyramide (fond) et statue dynastique
Les vues sur l’altiplano impressionnent. On voit loin ce plateau et les montagnes (j’ai l’impression de me répéter). Les ruines de Tiwanaku n’ont rien d’exceptionnel mais notre guide, qui doit probablement être un universitaire archéologue, nous donne plein d’informations et répond à toutes nos interrogations. Le site, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, manque de moyen pour poursuivre les excavations… La cité (abandonnée au XIIe siècle en même temps que s’éteignait la civilisation remplacée par les Incas) est recouverte des terres des cerros alentours. Il y a cependant de belles choses à voir et à découvrir.

Temple Kalasasaya
On rentre à la Paz vers 16 heures. Teresa saute dans un « trufi » (un taxi collectif) qui l’emmène avec 5 autres personnes (!!) à l’ambassade… L’efficacité de la Préfecture de Lille lui permet de récupérer un passeport provisoire, vert comme l’écharpe qu’elle a perdue (une calamité je vous dis). Elle passe ensuite à l’immigration pour obtenir son tampon (sans quoi elle ne peut quitter le pays…). Moi ? je me repose dans la chambre. J’essaie tant bien que mal d’utiliser un internet wifi intermittent. Il me faut plus d’une heure pour mettre quatre misérables photos.

La Paz, à la descente d'El Alto (sur le plateau)
Ce soir on sort léger, quelques billets en poches… à force déjeuner pour 15 à 20 bolivianos le menu, on n’a pas assez d’ailleurs pour payer la cevicheria que l’on choisit à l’autre bout de la ville (on est con, oui on sait). Qu’à cela ne tienne. On redescend à pied vers l’axe central, à une demi-heure de là. On tient un petit restaurant charmant et pas cher… Une belle journée encore, et un endormissement plus tardif que d’habitude… On s’en étonne presque… il est 23 heures !

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