Samedi 31 juillet – Potosi

un petit coin tranquille
Plaza de armas de Potosi
On arrive à Potosi, ville minière (argent, ciments…) à 00h30. C’est la cohue à la descente du bus. Teresa aura une minute d’inattention. Elle pose son petit sac à dos pour récupérer le grand. Le petit va disparaître avec papiers, appareil photo et carte bleue. C’est la panique. On arrive à l’hôtel. Les grèves font qu’il n’y a pas de communication possible vers l’extérieur… on finira par se coucher vers deux heures et se lever à 7.
le poste du commissariat central

"C-A-M-P-O... T-E... euh... vous avez fait une faute!"
Première chose au matin, les appels téléphoniques pour bloquer la carte… l’ambassade évidemment est fermée… c’est le WE (elle n’aurait pas pu se faire voler ses affaires un jour de semaine… ça aurait été trop simple). Bref. Après les appels d’usage, direction la police nationale… Elle a de la chance de parler espagnol. Le rez-de chaussée est suranné, la machine à écrire bleue azur trône sur un bureau. Sur les murs, des BD nous expliquent comment les voleurs nous volent… ou des photos de « delincuentes » ou de « ladrones » (voleurs) veulent nous mettre en garde. Enfin… ils ont tous à peu prêt la même tête…

Toujours prêt !
Finalement on se décide à se balader en ville. Des manifestantes attirent notre attention : des femmes du syndicat de la feria artisanale qui soutiennent les travailleurs des mines sur un conflit qui les oppose à la ville voisine (Oruro) sur l’exploitation d’un gisement frontalier – tout dépend ou s’installe l’entreprise… La ville, à 4000 mètres est assiégée (j’ai le souffle court …). Teresa n’a plus mal à la tête mais mes globules rouges cherchent l’oxygène. Petit miracle de la médecine… des petites gélules existent ! Je retrouve un semblant de couleur.



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