21-22 AVRIL 2012 LYON-DELHI-VARANASI

SAMEDI
Départ de Lyon 17h pour une arrivée à Delhi vers 7 heures du matin. La nuit aura été courte. Juste 3 heures de sommeil. L’arrivée dans les douanes est toujours folklorique. Le fait est que, cela s’est plutôt bien passé. Fonctionnariat pléthorique mais qui a tendance à renvoyer les gens vers d’autres guichets ;).  Bagages à l’arrivée… super. Il semblerait que l’aéroport de Delhi soit très bien classé dans le palmarès mondial.

DIMANCHE, Namasté
Maintenant notre correspondance pour Varanasi (Benares). Rien de grave, on a trois heures. Premier passage vers les départs… « passez de l’autre côté, il y a un ascenseur ». de l’autre côté… « l’ascenseur est dehors… porte 4… quasi à l’opposé ». dehors. Miracle, l’ascenseur. Jusque là tout va bien. Comme j’ai oublié d’imprimer mon biller : le comptoir indian airlines… à un bout… explication rapide, pas de commentaire sinon « passport » puis une impression. Nous revoilà dehors (ben oui ya pas d’accès). Check point par une police non moins pléthorique. Comptoir de dépose. Puis … l’ATM (pour ceux qui connaissent pas … le DAB… ;). Le premier ne veut pas me donner de roupies. Le second « fast cash » juste 4000 (80€) et le troisième (à l’opposé…) finalement me donne ce dont j’ai besoin. Air India … correct.. à mon avis un airbus recyclé, mais confortable. Notre taxi nous attend à l’arrivée. Il est 12h (heure locale) – 3h30 de décalage en ce moment

Premiers pas en Inde. La circulation est chaotique. On est sensé rouler à gauche ; une chose est sure… c’est que je ne roulerai pas du tout ! Notre chauffeur doit être un as qui évite les voitures, les tracteurs, les bus, les motos et motocyclettes, les charrettes, les vélos, les minibus et les bus... j'oubliais les innombrables piétons. Dans un sens et dans l’autre… sans que je sache vraiment de quel côté l’on est dans la mesure où il n’y a pas de lignes au sol. Une main sur le volant, une sur le klaxon, une autre sur le levier de vitesse et une dernière sur le téléphone. Mon chauffeur c’est shiva, avec du poil. Il nous dépose à un carrefour, nous explique que les deux jeunes qui attendent le sont pour nos bagages, et qu’il faut marcher pour atteindre l’hôtel. Pas de problème.

On se perdrait dans l’entrelacs de ruelles si nous ne suivions pas nos guides. L’hôtel, GANPATI GUESTHOUSE , au fond d’une impasse. Une petit écrin de verdure… propre… et sans vache… j’y reviendrai. Une petite chambrette vue sur le Gange, une terrasse privée, avec un fauteuil suspendu… du surconfort que l’on aura pas demain, puisqu’on passera dans le jardin intérieur, au rez-de-chaussée.

J’apprends qu’il n’y a pas de train pour partir avant la fin de semaine, pas plus qu’il n’y a plus d’avion à tarif raisonnable. Que la voiture avec chauffeur nous coûterait plus cher que l’avion. Je cherche des solutions avec un ordi qui décidemment vieillit et ne veut même plus me connecter à internet. Bref… vers 16h30… une lumière… un autre essai avec notre hôte qui fait aussi « traveling agency ». Nous prendrons le train à 20 kilomètres d’ici mardi en fin d’aprem pour nous amener à une gare « junction » à 30km d’Agra (notre destination) où on arrivera à 2 heures du matin. Il paraît qu’il y a des taxis. Même pas peur… Maman non plus.

17 heures, départ le long du Gange, les ghâts (« accès »), plus ou moins sacrés, des dizaines d’hommes dans l’eau, pour se laver ou se purifier. Des jeunes qui jouent au cricket sur les parties planes, les rabatteurs qui veulent absolument que j’aille naviguer une heure sur un bateau ou que je visite l’échoppe de leur famille, les religieux qui ayant fait vœu de pauvreté et de sagesse demandent la pièce (enfin il n’existe qu’une pièce, celle de 5 roupies), les femmes habillées en sari (presque toujours), les vaches qui profitent des fleurs, ou des ordures, quelques chèvres, des chiens…et moi et moi et maman.

18h30. Les grandes huiles arrivent. De ce que j’ai compris un ministre et le chef des armées pour assister à la « burning ceremony » que l’on pourrait aisément appeler cérémonie du feu - tous les jours vers 19h. Du grand « spectacle » : un moment de « religiosité » partagée dans la prière, la musique et le chant. Des « offertoirs » couverts de pétales de rose et un indien sur la joue collée sur l’épaule (souvent). La promiscuité ne fait pas peur. Il suffit juste de s’habituer à disposer d’un mètre carré à peine.




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