SAMEDI
Départ de Lyon 17h pour une
arrivée à Delhi vers 7 heures du matin. La nuit aura été courte. Juste 3 heures
de sommeil. L’arrivée dans les douanes est toujours folklorique. Le fait est
que, cela s’est plutôt bien passé. Fonctionnariat pléthorique mais qui a
tendance à renvoyer les gens vers d’autres guichets ;). Bagages à l’arrivée… super. Il semblerait que
l’aéroport de Delhi soit très bien classé dans le palmarès mondial.
DIMANCHE, Namasté
Maintenant notre correspondance pour
Varanasi (Benares). Rien de grave, on a trois heures. Premier passage vers les
départs… « passez de l’autre côté, il y a un ascenseur ». de l’autre
côté… « l’ascenseur est dehors… porte 4… quasi à l’opposé ». dehors. Miracle,
l’ascenseur. Jusque là tout va bien. Comme j’ai oublié d’imprimer mon biller :
le comptoir indian airlines… à un bout… explication rapide, pas de commentaire
sinon « passport » puis une impression. Nous revoilà dehors (ben oui
ya pas d’accès). Check point par une police non moins pléthorique. Comptoir de
dépose. Puis … l’ATM (pour ceux qui connaissent pas … le DAB… ;). Le
premier ne veut pas me donner de roupies. Le second « fast cash »
juste 4000 (80€) et le troisième (à l’opposé…) finalement me donne ce dont j’ai
besoin. Air India … correct.. à mon avis un airbus recyclé, mais confortable.
Notre taxi nous attend à l’arrivée. Il est 12h (heure locale) – 3h30 de décalage
en ce moment
Premiers pas en Inde. La
circulation est chaotique. On est sensé rouler à gauche ; une chose est
sure… c’est que je ne roulerai pas du tout ! Notre chauffeur doit être un as
qui évite les voitures, les tracteurs, les bus, les motos et motocyclettes, les
charrettes, les vélos, les minibus et les bus... j'oubliais les innombrables piétons. Dans un sens et dans l’autre…
sans que je sache vraiment de quel côté l’on est dans la mesure où il n’y a pas
de lignes au sol. Une main sur le volant, une sur le klaxon, une autre sur le
levier de vitesse et une dernière sur le téléphone. Mon chauffeur c’est shiva,
avec du poil. Il nous dépose à un carrefour, nous explique que les deux jeunes
qui attendent le sont pour nos bagages, et qu’il faut marcher pour atteindre l’hôtel.
Pas de problème.
J’apprends qu’il n’y a pas de
train pour partir avant la fin de semaine, pas plus qu’il n’y a plus d’avion à tarif
raisonnable. Que la voiture avec chauffeur nous coûterait plus cher que l’avion.
Je cherche des solutions avec un ordi qui décidemment vieillit et ne veut même
plus me connecter à internet. Bref… vers 16h30… une lumière… un autre essai
avec notre hôte qui fait aussi « traveling agency ». Nous prendrons le
train à 20 kilomètres d’ici mardi en fin d’aprem pour nous amener à une gare « junction »
à 30km d’Agra (notre destination) où on arrivera à 2 heures du matin. Il paraît
qu’il y a des taxis. Même pas peur… Maman non plus.
17 heures, départ le long du
Gange, les ghâts (« accès »), plus ou moins sacrés, des dizaines d’hommes
dans l’eau, pour se laver ou se purifier. Des jeunes qui jouent au cricket sur
les parties planes, les rabatteurs qui veulent absolument que j’aille naviguer
une heure sur un bateau ou que je visite l’échoppe de leur famille, les
religieux qui ayant fait vœu de pauvreté et de sagesse demandent la pièce
(enfin il n’existe qu’une pièce, celle de 5 roupies), les femmes habillées en sari
(presque toujours), les vaches qui profitent des fleurs, ou des ordures,
quelques chèvres, des chiens…et moi et moi et maman.
18h30. Les grandes huiles
arrivent. De ce que j’ai compris un ministre et le chef des armées pour
assister à la « burning ceremony » que l’on pourrait aisément appeler
cérémonie du feu - tous les jours vers 19h. Du grand « spectacle » : un moment de « religiosité »
partagée dans la prière, la musique et le chant. Des « offertoirs »
couverts de pétales de rose et un indien sur la joue collée sur l’épaule
(souvent). La promiscuité ne fait pas peur. Il suffit juste de s’habituer à
disposer d’un mètre carré à peine.
L
RépondreSupprimere pilote a l'air cool avec son polo blanc !!!!