Mardi 24 avril 2012 – aventures all inclusive
La torpeur dès le petit matin. Notre
dernière journée à Varanasi. Le sac est bouclé à 10 heures après la douche et
le petit déjeuner. Ce matin, on part léger dans les boutiques du Chowk, flâner
dans les ruelles, écarter les marchands de souvenirs ou d’étoffes « soyeuses »
à trop bas prix. C’est encore une fois un défilé de couleurs et d’odeurs. Les
tas de colorants côtoient les boutiques d’épices, les étoles perlées de strass
étincelants et de fils dorés, les vendeurs de « réceptables » (pas de
réunion tupperware en vue). Je trouve une petite statue en bronze poli de
Ganesh, le Dieu éléphant, Dieu de la chance (on va sûrement en avoir besoin). On
trouve aussi une petite paire de « tongs » très ouvertes, dans une
rue en plein soleil. Le vendeur est très gentil mais il nous propose des
alternatives en fonction des tailles qu’il a en magasin. On est de retour vers
13 heures à l’hôtel. On discute avec quelques français de passage : on
commente le temps qu’il fait, les expériences des uns et des autres, on essaie
de se refiler de bons tuyaux. Un petit riz végétarien, une bonne douche et c’est
reparti avec le sac, le taxi, la gare de Mughal Sarai qui a l’air au bout du
monde (route en terre, gares de camion qui s’alignent sur des kilomètres et qui
arborent autant de dorures, argentures, clinquants, qui feraient pâlir le
cirque Pinder).
Arrivée 15 minutes avant le
départ du train, petite course au sortir de la voiture. Notre chauffeur nous
indique le quai de départ. Sur la « platform », je tends l’oreille. Un
train de marchandise se gare (??). je demande à quelques militaires s’ils ont
des informations sur mon train : 30 mn de retard ok. 30 mn plus tard,
autre train de marchandises. Je chope un chef de gare… 1h30 de retard sur cette
voie ou la suivante. Entre l’hindi, l’Anglais à l’accent hindi (petite pensée
pour catherine), je me concentre sur le numéro du train… Au final, un peu plus
de 2 heures de retard, et un affichage des wagons à l’opposé de ceux du train…
c’est de nouveau la course.
La classe 2A est tout de même
bien confortable (rien à voir avec les sleepers surbondés, fenêtres ouvertes
sur l’extérieur) et ressemble à s’y méprendre à ce que j’avais vécu en Russie
ou en Chine. Des compartiments à 4 couchettes ouverts sur un couloir où se
trouvent deux autres couchettes le long de la paroi. On tombe sur des Indiens.
Pas un Européen. On discute « gros sous » avec des business men, des
inspecteurs (de je ne sais quoi, peut-être du rail indien), puis on finit par
dormir d’un œil : on devait arriver vers 2 heures du Mat’ à Jundal, ce sera plutôt 4 : pas d’annonce
de la gare ! je vous dit pas la nuit. Pensée pour plus tard : si on
prend le train, mieux vaut le prendre tard pour ne pas être embêté par une
arrivée aux aurores.
Sortie de la gare, autre
négociation pour le taxi (Agra est à 25km). L’hôtel qui dispose miraculeusement
d’une chambre (celle que l’on devait avoir à 14h). une douche, un lit, la clim,
le bonheur.
ps - désolé - toujours autant de pb pour le transfert de photos
ps - désolé - toujours autant de pb pour le transfert de photos
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