Vendredi 27 avril 2012 – AGRA – FATEHPUR SIKRI – JAIPUR





Le palais de Fatehpur Sikri n’a peut-être pas la splendeur de ceux d’Agra. Pour autant, il mérite que l’on s’y arrête sur le chemin et qu’on prenne le temps de la visite. Toujours on se fait alpaguer par un guide ou un gardien pour expliquer ceci ou cela (moyennant évidemment quelques roupies si on ‘y prend pas garde). Dans la mosquée, même chose, un jeune homme s’approche, comble de gentillesse, jure les grands Dieux qu’il n’est pas là pour les roupies ou les ventes magasins. On le prévient que rien ne sortira de nos poches mais rien y fait. Il laisse le charme agir lentement. Il demandera un cadeau, qu’il n’aura pas. Je sais… On passe facilement 1h30 dans les lieux.



On reprend la voie express. Juste après Fatehpur, on entre au Rajasthan (ou Rajisthan). Les paysages de savane arborée, dorés par le soleil, laissent se soulever des nuages de poussière. L’eau est rare. Les villages vivent principalement, de l’agriculture (même si l’on n’a vu que de la paille), un peu des vaches dont on ne mange pas la viande mais dont on utilise le lait et les bouses, que l’on entasse aux coins des maisons aux toits de chaumes pour la plupart. L’air est étouffant (sauf dans la voiture climatisée). Les chameaux succèdent aux vaches, toujours sur la voie express.

L’entrée de Jaipur est à l’image de toutes les villes des pays en développement : urbanisme anarchique. Constructions éparses, inachevées, bords de la voie express qui se densifient au fur et à mesure que l’on approche de la grande cité dus Maharadja (ça fait rêver ou ça laisse rêveur). Le cœur de ville autour des remparts (déjà bien tombés) vrombit, klaxonne. Mais on retrouve à Jaipur le dessin octogonal des rues. Gulfam, notre chauffeur (qui reste toujours d’un calme olympien au volant quelles que soient les situations - et il faut les vivres) nous dépose au « city palace » avant l’hôtel (et une petite bière fraiche que l’on ne dégote pas dans le café om nous allions parce que fermé mais dans une gargote du coin – économie : 60%...)

Commentaires

  1. Tu dois en train d'ecrire ... encore un plaisir de te lirr

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