Le palais de Fatehpur Sikri n’a
peut-être pas la splendeur de ceux d’Agra. Pour autant, il mérite que l’on s’y
arrête sur le chemin et qu’on prenne le temps de la visite. Toujours on se fait
alpaguer par un guide ou un gardien pour expliquer ceci ou cela (moyennant
évidemment quelques roupies si on ‘y prend pas garde). Dans la mosquée, même
chose, un jeune homme s’approche, comble de gentillesse, jure les grands Dieux
qu’il n’est pas là pour les roupies ou les ventes magasins. On le prévient que
rien ne sortira de nos poches mais rien y fait. Il laisse le charme agir
lentement. Il demandera un cadeau, qu’il n’aura pas. Je sais… On passe
facilement 1h30 dans les lieux.
On reprend la voie express. Juste après Fatehpur, on entre au Rajasthan (ou Rajisthan). Les paysages de savane arborée, dorés par le soleil, laissent se soulever des nuages de poussière. L’eau est rare. Les villages vivent principalement, de l’agriculture (même si l’on n’a vu que de la paille), un peu des vaches dont on ne mange pas la viande mais dont on utilise le lait et les bouses, que l’on entasse aux coins des maisons aux toits de chaumes pour la plupart. L’air est étouffant (sauf dans la voiture climatisée). Les chameaux succèdent aux vaches, toujours sur la voie express.
L’entrée de Jaipur est à l’image
de toutes les villes des pays en développement : urbanisme anarchique. Constructions
éparses, inachevées, bords de la voie express qui se densifient au fur et à
mesure que l’on approche de la grande cité dus Maharadja (ça fait rêver ou ça
laisse rêveur). Le cœur de ville autour des remparts (déjà bien tombés)
vrombit, klaxonne. Mais on retrouve à Jaipur le dessin octogonal des rues.
Gulfam, notre chauffeur (qui reste toujours d’un calme olympien au volant
quelles que soient les situations - et il faut les vivres) nous dépose au « city
palace » avant l’hôtel (et une petite bière fraiche que l’on ne dégote pas
dans le café om nous allions parce que fermé mais dans une gargote du coin –
économie : 60%...)
Tu dois en train d'ecrire ... encore un plaisir de te lirr
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