Départ 7 heures pour le Temple Jain de Ranakpur à environ 2h30 de route. Le paysage est fantastique. Une chaîne de montagne désertique, une vallée ennoyée de soleil, des lits de rivières où coulent de simples rus, des villages sortis des livres, des enclosures et des terrasses de pierres ou d’argiles qui attendent la mousson, les singes qui occupent un pont et attendent un hypothétique péage, des chauve-souris qui peuplent deux arbres à un carrefour, des femmes qui portent sur leur tête l’eau, les fétus de paille ou les lots de branchages. Les bœufs qui font tourner les norias pour irriguer telle ou telle parcelle préparée à recevoir son eau, les enfants qui jouent au soleil, les mariés qui attendent en famille que leur mariée arrive, les routes barrées à cause des mariages qui emmène la dérivation dans le lit d’une rivière, les familles qui demandent qu’on les photographie, les enfants qui posent devant l’appareil. Si la journée n’avait été que cela m’aurait comblé.
La route de Ranakpur à jodhpur est désertique et dangereuse : beaucoup de camions dans les deux sens, beaucoup de zigzag et de coups de frein. Puis la Ville, toujours la même et pourtant différente, un hôtel toujours aussi peu évident à trouver et un palais qui une fois encore enchante par ses différences avec les précédents traversés. Les ruelles du bazar, les épices, les « bonjour sir ». Le Rajasthan…
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