Lundi 25 février 2013 - BASSE-TERRE - Chutes du Carbetet











Après avoir posé Nicolas, passage par les Grands Fonds que je vais finir par connaître comme ma poche pour Les Abîmes, le pont de l'Alliance et la ville de Basse-Terre. Je suis sensé faire l'ascension de la Soufrière mais les nuages noirs et bas m'en dissuadent finalement. Je  m'arrête donc un peu après Capesterre-Belle-Eau pour aller aux chutes du Carbet. "On raconte que Christophe Colomb, lorsqu’il débarqua en Guadeloupe en novembre 1493, aperçut les deux premières chutes depuis le rivage de Capesterre Belle-Eau."

l'ascension par la petite route départementale laisse présager un paysage plutôt sauvage. Je ne suis pas déçu. Moyennant un droit d'entrée au Parc National d'un peu moins de deux euros, je pars pour une balade de près de 4 heures... Enfin, balade... le début du sentier, jusqu'à la deuxième chute du Carbet est largement aménagée, presque pavée, puis au fur et à mesure que l'on pénètre dans la forêt et la montagne, les aménagements s'estompent. J'apprécie quand même les pontons de bois, même d'ils glissent - ils sont d'ailleurs recouverts d'un grillage anti-dérapant. Il fait 6 ou 7 degrés de moins qu'à Grande-Terre, mais l'ascension me fait suer à grosses gouttes, et certains passages de rivières, d'à-pics, sont un peu chaotiques. Au bout d'une heure les aménagements sont réduits à portion congrue, on a l'impression que de monter sans jamais descendre :)

La vue sur la cascade est magique : une bonne centaine de mètres d'aplomb. La tête dans les nuages , les pieds parfois au soleil. Car il fait presque frais ! je décide d'aller au delà du chemin pour grimper jusqu'au pied de la cascade ce que personne n'a fait lorsque j’étais là. non qu'il y ait eu beaucoup de passage (une dizaine de personnes tout au plus). Je grimpe donc sur les éboulis, traverse dans l'eau pour accéder au pied de la falaise, pas si difficilement que ça. Dans tous les cas ce n'est pas vraiment de l'escalade.

Le retour se passe bien jusqu'au moment où me mettant de côté pour laisser passer une famille qui arrivait en contrebas, mon pied glisse sur une partie de planche non grillagée; mon corps entier déboule et virevolte en contrebas. L'instinct de survie m'a fait me retourner pour attraper tout et rien pour me retenir. Au final, les deux genoux ont amorti le choc, la jambe droite est égratignée de haut en bas, et la main gauche est tuméfiée... mais rien de cassé! Je rejoins la deuxième cascade un peu flageollant, puis conduit jusque Morne-à-l'eau pour récupérer Nicolas.

Je me lave en rentrant, remet de l'arnican et de l'antiseptique (achetés au passage sur le retour). Je me repose un peu avant d'aller  dîner dehors avec mes garçons.

Les suites  - Mardi 16. Les jambes vont mieux et ont bleui / Jauni dans la nuit. La main n'a pas fière allure même si je ne ressens aucun os qui me fasse mal. Je prends rdv chez le médecin au cas, mais ce ne sera que pour demain. repos donc aujourd'hui. PAS D'INQUIETUDE, JE VAIS BIEN...

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