Mardi 19 Février - GRANDE TERRE

SAINT-FRANCOIS - Pointe des Châteaux
Je pars avec Nicolas vers Saint-François à l'Est de L'Ile. La ville n'offre pas beaucoup d'intérêt il faut le dire, hormis quelques incongruités tel une statue de Gandhi sur le Rond point d'entrée à la ville. Nicolas me dit que la ville est très "indienne" et que cette minorité a prospéré dans spécifiquement dans la commune. Au sortir de Saint-François, on enprunte une route de bord de mer sur une dizaine de km. La pointe des Châteaux, son anse, s'ouvre sur l'Atlantique. Les vagues déferlent  sur les quelques rochers qui résistent à ce déchaînement. On s'aventure sur la pointe des colibris à partir de laquelle on a une vue sur "Petite Terre", une réserve naturelle où j'irai sûrement passer la journée la semaine prochaine, et la Désirade. J'ai oublié de remettre la carte dans l'appareil photo... tant pis, je reviendrai - en attendant une photo chopée sur le net.

PETIT-CANAL - Le Port
 Après une petite salade, un saut dans l'azur turquoise d'un lagon décidément bien agité aujourd'hui (le courant est tel qu'il devient difficile de nager), et un passage par la piscine et sa plage de carrelage réchauffée par un soleil au zenith (il fait encore une trentaine de degré - invariablement), j'accompagne Nicolas au Lycée de Morne-A-L'eau où il a quelques heures à assurer. Je prends seul le volant vers Petit Canal, puis Port-Louis et son Anse du Souffleur. Pas grand Chose à voir à Petit Canal, jjuste un "monument" à la mémoire des esclaves qui débarquaient là. Des marches construites après l'abolition rappellent les ethnies africaines déportées.



En route pour Port-Louis. Les panneaux sont encore plus rares que dans les communes belges et lorsqu'ils existent, encore faut-il qu'ils ne soient pas délavés par la pluie et le soleil : juste édulcorés, villes et hamaux à trous, ou totalement décolorés. Je traverse des champs de Canne, la circulation est rare, la conduite tranquille. J'arrive au hasard dans un centre-ville en travaux. Quelques "Cabanes" font face au front de mer et au monument aux Morts pour la France. 











 En poursuivant un peu le chemin, j'arrive enfin à l'Anse du Souffleur, espace maritime protégé par une réserve naturelle : entre plages de sable blanc et espaces de mangrove. 
Voiture posée au parking, me voilà parti le long de la côte; les touristes certains plus blancs que d'autres sont affalés sur le sable; d'autres barbotent avec les enfants. Encore quelque chose que je ne peux que faire difficilement ;) Je traverse un cimetière aux tombes carrelées souvent de bleus et blancs, ou de simples monticules de sables, entourés de coquillages. Beaucoup font face à la mer. 








Le chemin, carrossable, longe le "cul de sac marin", mangrove sur la droite, plages, coraux sur la gauche. Je prends le temps de la découverte; je n'arriverai jamais à l'Anse Bernard.Je récupère Nicolas comme prévu à 18h.

















Une petite douche et c'est parti pour "l'oursin de Saint-Felix", un petit restaurant de bord de mer sur la commune du Gosier (plage de Saint-Felix ou Anse du Mont) : Le Planteur est bon comme les acras (il n'y a quand même pas beaucoup de morue) ou le poisson grillé... la nuit est belle.

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