On est réveillé par l'usine de marbriers juste derrière l'hôtel vers 8h30... ce n'est décidément pas un endroit calme mais la literie est bien. Un bon hôtel de passage donc.. dans le bon sens du terme. Les Galiciens ont un peu de mal avec la route... autant dire que j'ai pesté tout ce qu'il fallait jusque Saint-jacques de Compostelle, pour qu'il mettent leurs cligno, qu'ils ne freinent pas pour rien, qu'ils ne s'arrêtent pas au cédez-le-passage des ronds-points ... Arghh!
Pontevedra
une jolie ville à tourner en rond si on ne se gare pas dans un parking public... :)
Saint-Jacques de Compostelle
Il faut oublier l'idée de passer à côté des aspects touristiques de la ville. Les commerce sont au diapason des affluences, notamment au niveau des tarifs. Le pèlerin comme toujours est bien là pour se faire plumer par une Eglise qui présente un visage de grande usine à rêve. Et les marchands du temple évidemment sont bien aise. Une cathédrale surdorée avec un accès au Saint moyennant quelques dizaines de minutes de queue, des bougies électroniques qui s'allument avec l'obole, des confessionnaux multilingues (avec les petits drapeaux à côté de la diode rouge allumée ou éteindre selon que c'est occupé ou non).
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| cathédrale |
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| vieille ville |
On succombe évidemment et on déjeune dans un restaurant du centre qui présente un joli cadre presque aussi doré que la cathédrale mais des "bas reliefs en bois" plus que tendancieux.
Direction Fisterra (ou Finisterre), le fin bout de l'Espagne
La côte est plus sauvage qu'en Galice du Sud. La route qui la longe est tortueuse, rocailleuse, envahie de pinède. aux caps succèdent des plages de sables blancs. une cascade au fond d'un ria (une vallée ennoyée à marée haute).
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