Mardi 14 Août 2013 - Dans la région de Fisterra (Galiza)

Aujourd'hui on reste dans le coin. enfin... si on peut dire.  On prend la route pas trop tard après avoir trouvé à petit déjeuner difficilement car il est tôt... 8h30! L'idée est de parcourir la côte... comme depuis quelques jours et de trouver une petite marche à faire sur la costa da morte... il semble que des dizaines de navires s'y soient échoués... même récemment. Notre choix se porte sur le Cabo de Touriñan et son phare. On suit les petites routes pour abandonner ma micra dans un chemin de terre non loin de la côte. On part ensuite sur ce même chemin qui joint un champs enclos de pierre, qui en jouxte d'autres. On saute le muret pour entrer dans un dédale de "chemins à vaches" encombrées de jolies fleurs allongées pourpres... malheureusement protégées par des buissons d'épineux. On passe le muret du bout du champ,  pour le même dédale avant d'atteindre la côte rocheuse. On passe de rocher en rocher comme des cabris ankylosés (ben oui faut pas déconner).








Au presque bout du cap, une île, des ramasseurs d'algues qui, on le suppose, après les avoir glaner les portent jusqu'à leurs voitures. Deux jeunes frères que ça fait bien rire de voir arriver des touristes "colorés" et probablement leur grand-mère qui porte comme un homme. On descend sur le bord d'océan et ses eaux toujours limpides et turquoises. on comprend que l'on croise quelques plongeurs (en combinaison tout de même ce qui nous rappelle qu'on n'est pas en Méditerranée)



La Côte Nord du Cap, où se trouve le phare est beaucoup plus accidentée. Les falaises déchiquetées tombent dans une mer déchaînée par un vent qui décoiffe. Si on continue un peu plus, la disparition du chemin et les étendues de buissons nous font faire demi-tour, sur la route goudronnée qui mène au phare puis sur des itinéraires "bis" pris un peu au hasard.



On a marché près de deux heures trente quand on repart pour la route des phares vers Muxia pour déjeuner, puis vers Camariñas, puis le phare de Cabo Vilàn, et la petite anse Arneliñas, un peu difficile d'accès (en tong). On fait attention quand même. Deux autres couples sont déjà là, un bien visible, un autre un peu moins que Teresa apercevra du coin de l’œil avant de faire demi-tour. On se colle nous sur un petit banc de sable dans les rochers, avant de voir l'Océan monter. Il fait trop de vent pour qu'on puisse réellement se baigner... cela n'empêche pas de faire trempette.








On continuera encore un peu, mais avec un peu moins de conviction... la Journée commence à défiler avec la fatigue. On fait donc demi-tour jusqu'au phare de Fisterra, avant de rentrer tranquillement et d'aller manger un morceau. Demain lever tôt (7h30) car on a mal apprécié les distances - 400km entre Fisterra et Oviedo - il aurait fallu une pause à Lugo et sa région, mais tous les hotels et casa rurales sont réservées jusque Bilbao... alors on fera avec.



Après avoir suivi longtemps le chemin de Saint-jacques, depuis le Cantal au moins, on arrive à son terme ou à son origine... des milliers de kilomètres, des dizaines de sacs à dos aperçus sur les bords de routes et la montagne. Des cyclistes chargés de bagages. Ya pas à dire, c'est plus facile en voiture, et la saint-jacques, bien meilleure à manger.

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