Certes le réveil sonne comme le ciel a tonné dans la nuit. Mais ce n'est pas bien difficile de se lever car le jour se lève tôt sur la Dalmatie. Le plein soleil du jour frappe déjà lorsque l'on quitte la maisonnée encore endormie. Le vent est tombée et la mer est d'huile. Pas beaucoup de passant à cette heure sur la route de la côte. Les paysages karstiques écorchent les sols et les cicatrices qui parsèment le paysage sont envahies de buissons et de ronces... ça sent bon la garrigue et les essences de thym. Au détour d'un virage apparaît un havre : les lacs de bacina.
Incongruité ou héritage, il nous faut traverser quelques kilomètres de Bosnie-Herzegovine, qui trouve à Neum son seul accès à la mer, les Croates, a défaut de pouvoir lui discuter, lui rappelant volontiers son encerclement avec des drapeaux géants postés de l'autre côté du Fjord. Un fjord majestueux, espace privilégié, limpide, et réservée notamment à l'ostréiculture.
Mali Ston (sur le fjord spécialisé dans l'huître) et Ston (à l'opposé au bord d'une saline) ouvrent ou ferment la presqu'île avec une série de fortifications (parmi le plus longues d'Europe). Mali (petit) est une microcité de pierre bordé par son petit port de pêche aux eaux turquoises. On se balade ici dans le calme absolu, tout l'opposé de sa "grande" sœur, plus touristique et au final moins intéressante au niveau architectural. On prendra notre petit déjeuner à Mali (le courant n'était toujours pas revenu à Zaostrog) au Mlinica (Moulin)... Un buffet copieux de viennoiseries, charcuterie, fromages et fruits (pour 11€).
Un accident entre un camion et une voiture (3 morts nous a-t-on dit) nous a stoppé net dans notre élan vers Dubrovnic... que l'on atteindra finalement vers 12h. Je vous conseille le parking municipale sur la ville haute... en effet, les parking proches de la stari grad (vieille ville) sont pris d'assaut par des hordes de touristes.
Dubrovnic, inscrite au patrimoine de l'unesco, a tout d'une italienne de pierre blanche. On retrouve des atmosphères, des inspirations de bâtiments vénitiens ou florentins, les églises virent souvent au baroque renaissance quand elles ne s'inventent pas la grotte de Lourdes. Les échoppes, les bars et restaurants ont envahi les petites ruelles ombragées et en prenant un peu de temps on peu aussi se perdre dans la ville résidentielle et parcourir les escaliers, les impasses, ou même traverser la muraille (à défaut de vouloir en faire le tour en payant sa contribution au succès). Vous l'aurez compris, ce qui fait le charme de Dubrovnic, c'est la concentration de curiosités plutôt que la curiosité à ne pas manquer. Plutôt que de repartir par la porte Pile, empruntez plutôt le petit passage au Nord de la cour, qui mène sous le pont et au niveau de la mer. on peut alors la longer et remonter par les rues qui bordent le vieux château avant de prendre une bonne bière (pivo et viliki si on la souhaite grande, c'est-à-dire un demi-litre) sur une terrasse ombragée.
Le passage de la frontière monténégrine pour nous retrouver dans LE spot touristique du pays et des environs. Les voitures s'égrainent le long de l'unique nationale à moins de 50 km/h. Les "lacs" ont un accès direct à la mer ce qui en fait plutôt des anses, mais l'eau y est claire et les derniers rayons du jours laissent miroiter une bonne soirée. on finit par trouver un "apartmant" à Orahovac à 50 euros la nuit* ce qui est presque donné pour le secteur. Nikola, le grand fils de la maison est au petit soin et on ne manque pas de poser toutes les questions nécessaires pour le garder un peu plus. On dinera dans la pizzeria du coin "el cortez" qui disposent de très bons cocktails pour presque rien.
* Nikola : vilaorahovac@gmail.com - 00382 67 515 591 - Dragan
Un peu plus loin, le delta de la Meretva joyau de verdure a
des airs de marais audomarois ou poitevin. Les terres arables sont encadrées
par des canaux tracés au cordeau par l’homme.
Incongruité ou héritage, il nous faut traverser quelques kilomètres de Bosnie-Herzegovine, qui trouve à Neum son seul accès à la mer, les Croates, a défaut de pouvoir lui discuter, lui rappelant volontiers son encerclement avec des drapeaux géants postés de l'autre côté du Fjord. Un fjord majestueux, espace privilégié, limpide, et réservée notamment à l'ostréiculture.
Mali Ston (sur le fjord spécialisé dans l'huître) et Ston (à l'opposé au bord d'une saline) ouvrent ou ferment la presqu'île avec une série de fortifications (parmi le plus longues d'Europe). Mali (petit) est une microcité de pierre bordé par son petit port de pêche aux eaux turquoises. On se balade ici dans le calme absolu, tout l'opposé de sa "grande" sœur, plus touristique et au final moins intéressante au niveau architectural. On prendra notre petit déjeuner à Mali (le courant n'était toujours pas revenu à Zaostrog) au Mlinica (Moulin)... Un buffet copieux de viennoiseries, charcuterie, fromages et fruits (pour 11€).
Un accident entre un camion et une voiture (3 morts nous a-t-on dit) nous a stoppé net dans notre élan vers Dubrovnic... que l'on atteindra finalement vers 12h. Je vous conseille le parking municipale sur la ville haute... en effet, les parking proches de la stari grad (vieille ville) sont pris d'assaut par des hordes de touristes.
Dubrovnic, inscrite au patrimoine de l'unesco, a tout d'une italienne de pierre blanche. On retrouve des atmosphères, des inspirations de bâtiments vénitiens ou florentins, les églises virent souvent au baroque renaissance quand elles ne s'inventent pas la grotte de Lourdes. Les échoppes, les bars et restaurants ont envahi les petites ruelles ombragées et en prenant un peu de temps on peu aussi se perdre dans la ville résidentielle et parcourir les escaliers, les impasses, ou même traverser la muraille (à défaut de vouloir en faire le tour en payant sa contribution au succès). Vous l'aurez compris, ce qui fait le charme de Dubrovnic, c'est la concentration de curiosités plutôt que la curiosité à ne pas manquer. Plutôt que de repartir par la porte Pile, empruntez plutôt le petit passage au Nord de la cour, qui mène sous le pont et au niveau de la mer. on peut alors la longer et remonter par les rues qui bordent le vieux château avant de prendre une bonne bière (pivo et viliki si on la souhaite grande, c'est-à-dire un demi-litre) sur une terrasse ombragée.
Le passage de la frontière monténégrine pour nous retrouver dans LE spot touristique du pays et des environs. Les voitures s'égrainent le long de l'unique nationale à moins de 50 km/h. Les "lacs" ont un accès direct à la mer ce qui en fait plutôt des anses, mais l'eau y est claire et les derniers rayons du jours laissent miroiter une bonne soirée. on finit par trouver un "apartmant" à Orahovac à 50 euros la nuit* ce qui est presque donné pour le secteur. Nikola, le grand fils de la maison est au petit soin et on ne manque pas de poser toutes les questions nécessaires pour le garder un peu plus. On dinera dans la pizzeria du coin "el cortez" qui disposent de très bons cocktails pour presque rien.
* Nikola : vilaorahovac@gmail.com - 00382 67 515 591 - Dragan
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